Diatala - Médiatala - Information - Désinformation

Le Monde, L'Actualité et l'Actualité Politique, la Désinformation et l'Information par les Médias Alternatifs - Archéologie - Science - Religions - Cultes - Mystères - Sociétés Secrètes - Euthanasie - Big Pharma - Eugénisme - OGM - OVNI - Pédocriminalité - Civilisations - Réchauffement Climatique - Censure - Guerres - Média-Mensonges - Arnaques - Corruption - ADN -


Le Capitalisme (sauvage)

Publié le 28 Septembre 2008, 17:12pm

Catégories : #Analyse Finance - Economie- International

Un mot qui a fait rêver certains et un système qui devait terrasser le "Mal "en combattant à mort le démon appelé - Communisme. Une lutte de deux doctrines qui vit la seconde succomber, en Occident, aux assauts de la première. Une théorie qui se voulait altruiste et qui finit par se montrer démoniaque par le fait de quelques éléments criminels.

Si le capitalisme est ou plutôt était synonyme de liberté, d’espoir, de démocratie, de croissance, d’enrichissement, il est aussi devenu, en un siècle, synonyme d’exploitation, de tyrannie, d’inégalité,  de crises économiques et financières, de spéculation frauduleuse, d’abus, d’hégémonie, d’impérialisme, d’avilissement de l’être humain et de guerres. Ah ! Elle est belle la réussite de ce capitalisme fou. Elle est une erreur prévisible et une volonté primaire de nains de jardin, ni plus ni moins.  Cette terrible manipulation qui plongera, pour le bien être artificiel de quelques nantis, le monde dans la terreur, se voit démasquer au grand jour pour ceux qui en doutaient encore. Et si le pire n’est pas pour demain, cela sera pour le jour suivant.

Si le communisme se basait sur l’espoir  utopique d’un règne sans classe, basé sur le partage, la mise en commun des biens de production et l’éradication des inégalités entre les hommes, le capitalisme, lui, se voulait être rationnel avec un système économique et social garantissant à chacun un capital, une vie confortable et une évolution sociale constante pour le commun des mortels. Mais voilà, le capitalisme a été  dévoyé, comme le communisme d’ailleurs, pour devenir plus abject sur le fond que ce dernier. L’exploitation de l’Homme par l’Homme n’est donc pas viable. Qu’il se nomme : Capitalisme, Communisme, tout mouvement, quel qu’il soit, ne peut perdurer et vivre que si son noyau est stable et son énergie constante. Donc, le capitalisme sauvage vit ses dernières heures et le râle de son agonie sèmera le désordre.

D’ailleurs, Karl Marx et Lénine, de là où ils sont, doivent bien rigoler en constatant les dégâts et les ravages d’un mode de gestion prôné et imposé par des guerres, de faux espoirs et une paranoïa constante. Ces moyens cœrcitifs ont conduit inexorablement nos sociétés, dites modernes et civilisées, au désastre, tout en conduisant progressivement l’Homme à sa perte.

Avoir tant décrié le communisme, l’avoir combattu si violemment pour en  arriver à un système qui n'est pas mieux, voire pire, est affligeant. Un manque de gestion et une incurie déplorable de certains responsables ont conduit à l'implosion des réacteurs  financiers, boursiers et économiques, tout en  atteignant les plus modestes et le plus grand nombre de contribuables. L'ineptie sclérose la pensée rationnelle et nombreux sont ceux qui l'applaudissent.
« CE » Capitalisme a fabriqué et mis au point sa propre bombe à retardement ; elle explosera effectivement, d’abord, dans les mains de ceux qui ne l’on pas construit, mais ces radiations détruiront le Capital lui-même. C'est le samsara des empires quels qu'ils soient.

Le mépris par la Finance du bloc des travailleurs, celui qui assurent la production et l'équilibre de toute société, était une erreur fatale à long terme. Une société, des sociétés de consommation qui passent en mode de surconsommation devaient faire en sorte que la masse la plus importante de consommateurs puisse perdurer et s'enrichir pour assurer sa pérennité.
Comment assurer la survie économique d’un pays si l’on strangule son pouvoir d’achat et si l'on néglige les visions à long terme ? Comment un pays peut-il vivre fictivement, à crédit, sans connaître un jour l'explosion de sa propre masse ? Comment assurer un équilibre mondial si les richesses de la planète sont spoliées par une seule et même puissance ? La réponse est simple, il n’y a aucune possibilité de survie pour les uns et pour les autres. Tuer la poule aux œufs d’or, c'est-à-dire : l’outil de production, les travailleurs, les consommateurs et le nombre le plus important de contribuables, signifie : se tirer une balle dans la tête pour les pseudos génies de la croissance et de la Finance internationale. Le paroxysme de la cupidité est un fléau qu’il faut éradiquer. Il étouffe à la base toutes les racines de l'évolution partagée et durable.

La bipolarité existante avec l’ancien bloc soviétique, quoiqu'il en soit, était plus saine que ce système unipolaire.  Elle a été combattue bêtement avec des idéologies à deux balles; sans expérience concluante et durable pour la maintenir comme valeur sûre et infaillible.
L‘équilibre, source de tout mouvement cohérent à long terme, a été anéanti pour satisfaire les besoins croissants des multinationales, et donc, de la Finance. Belle réussite !

Nous sommes arrivés au terme d’une politique égotiste d’un capitalisme anarchique. Même si la crise financière peut être circonscrite quelque temps, la base est gangrenée et le mal ronge chaque cellule sociétale. Le char d’assaut conduit par un capitalisme sauvage et brutal est en train de brûler les racines de sa propre semence ; c’est le comble. Pourtant il ne fallait pas avoir fait l’ENA, ni être vaticinateur ou être un grand stratège pour pressentir les méfaits de ce qui est devenu, un capitalisme meurtrier.

L’atomisation, la désintégration d’un système qui se voulait être supérieur aux autres vient de montrer ses failles et ses limites. Quoique ! Il ne vient pas de le montrer, mais il arrive à son terme. Les responsables de ce chaos  mondial pensaient détenir les clés de la réussite ; mais avant tout et, surtout, de leur réussite. Faut-il être stupide pour penser gagner toujours plus en détruisant sa propre source de croissance et de revenus. Car les plus riches voulaient être encore plus nantis au détriment de ceux qui produisent la richesse indispensable à la leur : les travailleurs et par voie de conséquence, les consommateurs et les épargnants.
La bombe à fragmentation concoctée depuis des décennies avec son ogive capitaliste brutale vient de faire ses premières victimes. Nous ne parlons pas des victimes du nouvel impérialisme, façon impérialisme Romain, de sous développés intellectuels, remis au goût avec la guerre contre le terrorisme et ses  nombreuses victimes innocentes qui paient et meurent pour assouvir l’hégémonisme d’une bande de psychopathes au détriment des valeurs humaines et de la véritable Liberté immuable, mais de ces piètres nervis à la solde du Capital sauvage et sans limites.

A part une autre guerre mondiale (qui est peut-être déjà programmée) pour relancer l’économie et la finance, je ne vois malheureusement aucune solution salvatrice puisque personne n'ose affronter le mal à la base. L'effet de causalité est donc ignoré par ceux qui dirigent la planète. Mais la guerre ça rapporte aussi à certains.
Le Président de la République propose un nouveau Bretton Woods pour remettre en marche la machine et ainsi assurer les systèmes financiers et économiques. Très bien. Mais n’oublions pas que ces accords furent réalisables uniquement après la seconde guerre mondiale. C'est-à-dire, en reconstruisant sur des ruines, un avenir. Et nos ruines ne sont pas assez visibles concrètement, et cela même, avec une acuité visuelle importante. La pléthore d'aides sociales, d'assistanat et de crédits plombant la réalité.

Alors, l’Amérique, cette soit disant grande démocratie que nous devions prendre en exemple ! Et bien elle a  tué tous les espoirs de paix que les hommes de bonne volonté et d’humanisme souhaitaient atteindre. Elle nous entraîne dans son sillage faute d’avoir voulu rester vigilants.  Car l’esprit belliciste et guerrier de ce pays a une incidence directe sur les cours, les marchés mondiaux et l’économie internationale.  Un guerre d'envergure reste donc pour les Etats-Unis la seule issue envisageable pour tenter de ne pas disparaître de la scène internationale.

Enfin il y a l’armement, non, le surarmement, avec ses armes de destruction massive, ses agents chimiques et bactériologiques. Un arsenal apocalyptique dans un marché de plus en plus florissant. Il a vocation à sortir des hangars et des laboratoire pour être utilisé et affirmer la suprématie de ceux qui  ont voulu le mettre au point. 

Sans être experte, ce qui arrive était prévisible depuis longtemps. Nombreux sont les fanfarons qui se rassurent en voyant leur réfrigérateur plein et leur automobile garée devant chez eux ; mais cette crise engendrera à moyen terme, voire à court terme, le pire.

                      

                                                  

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents