La fête juive de Pourim est la célébration d’un massacre massif de Perses
par David Rolde
http://bazabaza.wordpress.com/2008/03/21/genocidal-jews-celebrating-mass-murder-tonight-m20/
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Certains juifs qui, de nos jours, célèbrent Pourim, peuvent n’y voir que la célébration du désamorçage du complot d’Haman par Esther. Ils peuvent ne pas considérer cette fête comme la célébration du massacre de 75 000 personnes, même si le Livre d’Esther, qu’ils lisent durant les cérémonies religieuses propres à cette fête, dit très clairement quel en est le motif. Certains juifs, qui célèbrent aujourd’hui Pourim, peuvent voir dans le Livre d’Esther une histoire ancienne, voire même mythique, qui n’a rien à voir avec des événements actuels, et qui n’est en rien un modèle pour la conduite qui devrait être celle des juifs dans le monde moderne.
Toutefois, beaucoup de juifs sionistes impérialistes, dans le monde entier, aujourd’hui, dont des juifs sionistes en Palestine et dans le Massachusetts, utilisent, ou plutôt détournent, la fête de Pourim pour prétendre que des complots, de nos jours, sont ourdis contre les juifs. Ces juifs sionistes se servent de la fête de Pourim pour appeler à la guerre, aux massacres voire au génocide contre des peuples, de nos jours, qu’ils qualifient d’ennemis des juifs. Dans certains cas, ils pratiquent même des massacres de non-juifs, à Pourim.
Ainsi, lors du Pourim 1994, Baruch Goldstein, un adepte (né aux Etats-Unis) de Meir Kahane, devenu colon en Palestine occupée en 1967, massacra vingt-neuf Arabes palestiniens et en blessa plus de cent, dans une mosquée d’Hébron. Les juifs sionistes de droite continuent à honorer Goldstein et son massacre de Pourim.
Certains juifs sionistes pensent à l’attaque et à l’invasion de l’Irak (nommées « Choc et Terreur » [Shock-and-awe]) par les « Etats-Unis », et ils y voient l’exécution des ennemis des juifs, et donc quelque chose qui doit être fêté. (Cf., à ce lien, un exemple de cette vision des choses :
http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/2125
En 2007, le Conseil de Relations publiques de la communauté juive du Grand Boston (Jewish Community Relations Council of Greater Boston – JCRC) a demandé à tous les rabbins de l’Etat du Massachusetts de prononcer des sermons de Pourim prenant pour thème la soi-disant « menace » iranienne (l’Iran étant la Perse actuelle), et diabolisant le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Le JCRC a supprimé cette recommandation de son site ouèbe depuis lors. Mais je peux encore trouver des annonces d’autres associations juives aux Etats-Unis d’ « Amérique » durant les deux années passées, de manifestations de Pourim dirigées contre l’Iran, durant lesquelles ils ont explicitement comparé le Président Ahmadinejad à l’Haman de la Perse antique, appelant ainsi implicitement à une guerre contre l’Iran et au massacre d’Iraniens.
(A titre d’illustration, voir :
http://chaitimeblog.wordpress.com/2006/03/09/a-modern-haman-irans-ahmadinejad/
Je souhaite recommander ici que tout le monde devrait boycotter Pourim et les festivités de Pourim. A ce que j’en sais, toutes les organisations se proclamant « juives » et toutes les synagogues de l’Etat du Massachusettes sont sionistes. Il y a quelques associations juives et quelques synagogues antisionistes dans l’agglomération de New York, mais à ce que je sache, il n’y en a aucune autre, dans tout le reste de l’Amérique du Nord. S’il en existe, veuillez me les signaler. Merci. Par conséquent, toute fête de Pourim à laquelle vous risquez d’assister sera vraisemblablement organisée par des sionistes, par des juifs qui rejettent la vérité. La vérité, c’est que les juifs constituent un groupe social privilégié. Les juifs ne sont absolument pas une minorité opprimée. Mais les sionistes et les impérialistes se servent de la fiction selon laquelle les juifs seraient menacés en tant que groupe pour justifier l’occupation et la domination suprématiste juive de toute la Palestine, ainsi que pour (tenter de) justifier des guerres contre d’autres pays (le Liban, l’Irak, la Syrie, etc.) autour de la Palestine.
La colonie sioniste en Palestine est édifiée sur une terre volée. Les Palestiniens veulent la justice et vivre en paix dans leur propre pays. Le régime colonial suprématiste juif dispose d’armes nucléaires et de milliards de dollars d’aide en provenance des Etats-Unis d’ « Amérique ». Les juifs qui pensent que les Palestiniens sont les agresseurs – les juifs qui pensent que le peuple et les dirigeants d’autres pays du Moyen-Orient (qui ne veulent pas se faire griller à l’arme nucléaire) sont des menaces pour « les pauvres juifs » - ces juifs sionistes ont des arrière-pensées perverses. Leurs fêtes de Pourim doivent être boycottées, car leurs célébrations ont de fortes chances de tourner à l’appel à la guerre et à la célébration de massacres de non-juifs.
Traditionnellement, lors des repas festifs de Pourim, sont servis des plats représentant différentes parties du corps d’Haman supplicié. Ainsi, les Hamantashen sont des gâteaux qui représentent ses oreilles (voir :
http://judaism.about.com/od/purim/a/purimfood.htm
Quant au Kreplach, il représente la chair d’Haman, hachée.
voir http://judaism.about.com/library/2_cuisine/recipes_holidays/blpurimkreplach.htm
Pour les juifs sionistes impérialistes contemporains, ces pâtisseries peuvent représenter des débris humains de musulmans démonisés en tant qu’Haman des temps modernes. D’autres traits, propres aux festivités de Pourim, sont les chaussons (blintze) au fromage et les crécelles. Si vous allez à n’importe quelle fête (même si elle n’est pas appelée clairement fête de Pourim) ces prochains jours, surveillez afin de voir si ces éléments traditionnels de Pourim n’ont pas été subrepticement insérés dans la fête. Les juifs sionistes adorent, en effet, impliquer des goyim dans la célébration de leurs fêtes commémoratrices de massacres à grande échelle. C’est là, en quelque sorte, une aimable « private joke » pour les psychopathes suprématistes juifs, c’est une démonstration psychologique de leur prétendue supériorité.
Vous pourrez lire (en anglais) un bref article du militant anti-guerre Tom Mysiewics, publié par Mediamonitors.net en 2003, à l’adresse suivante :
http://www.mediamonitors.net/tommysiewicz4.html
Il y par de tentatives de juifs sionistes impérialistes d’impliquer des non-juifs dans leurs célébrations de Pourim, et de l’invasion de l’Irak en tant qu’exemple de ce phénomène. Musiewics a retrouvé une citation d’Elie Wiesel, dans laquelle même lui, Elie Wiesel (qui a travaillé pour l’organisation sioniste-terroriste Irgoun en 1948 et qui, après le 11 septembre 2001, devint un des principaux hérauts de l’invasion de l’Irak) dit que le massacre des 75 000 Persans est un élément qui pose problème, dans le récit de Pourim.
Récemment (il y a tout juste un an), un ex-Israélien antisioniste, Gilad Atzmon, a écrit un article intitulé « De la Reine Esther à l’Aipac », dans lequel il dénonce Pourim sous un autre angle, arguant du fait que la leçon de Pourim consiste en ce que les juifs devraient jouer les Esther des temps modernes et infiltrer les institutions non-juives, afin d’utiliser la fomentation fallacieuse de la peur pour promouvoir les intérêts juifs.
(voir
http://www.gilad.co.uk/html%20files/purim.html
(je reproduis cet article, traduit par moi-même, après ce texte, ndt)
Si vous aviez fait le projet d’assister à une fête de Pourim, je vous suggère de rester chez vous et de lire ces articles, au lieu d’aller y assister. Si vous y allez, je vous en prie, soyez conscients de ce qui se passe, dans ces fêtes, et prenez la parole, protestez contre le vol, par les sionistes, de la Palestine, et contre les guerres d’agression sionistes-impérialistes contre l’Iran, le Liban, le Soudan, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan, le Pakistan, la Somalie, etc !…
===== suite
Fête du renouveau de la nature pour les uns, de la résurrection de Jésus pour les autres, Pâques est originellement une fête juive commémorant la sortie d’Egypte. La cérémonie chrétienne correspond à l’origine à la juive, puisque Jésus serait ressuscité le jour de Pâques, de la pâque juive par conséquent, en hébreu Pessah.
La tradition biblique raconte que les hébreux étaient esclaves en Égypte et que, sous la conduite de Moïse, ils trouvèrent le chemin de la liberté et finirent par atteindre la terre promise.
La fête de Pessah consiste à raconter et célébrer cette libération. Pour faire céder Pharaon qui refusait de laisser partir son peuple (qui ne connaît le très beau « Let my people go » chanté par Louis Armstrong), Dieu lui imposa une série d’épreuves connues sous le nom des Dix plaies d’Egypte : l’eau du Nil se transforma en sang, des nuées de sauterelles, de moustiques, de grenouilles infestèrent le pays, la vermine, des bêtes sauvages, la grêle, des ulcères, la nuit en plein jour, tous les malheurs du monde fondirent sur l’Egypte sans réussir à briser la résistance obstinée du roi. Jusqu’à ce que, épreuve ultime et atroce, un ange exterminateur vienne une nuit tuer tous les premiers nés du pays, hommes et bêtes, épargnant seulement les foyers des hébreux.
Vaincu Pharaon les laissa partir et ils prirent, à pied, le chemin de la terre promise. Mais Pharaon se ravisa et les rejoignit avec son armée comme ils stationnaient devant la Mer rouge. Une nouvelle intervention divine vint à leur secours : les eaux s’ouvrirent devant le peuple de Dieu, puis se refermèrent sur l’armée des méchants qu’elles engloutirent.
Tout le rituel de Pessah consiste en un repas liant, selon un ordre minutieux (en hébreu, ordre se dit Seder= סדר, nom de la cérémonie), prières, chants, nourriture et boissons qui évoquent les épreuves de l’esclavage et toutes les péripéties de l’Exode.
Pendant longtemps, l’archéologie dite « biblique » s’est efforcée de chercher - et trouver - des traces de cette histoire rien moins qu’historique. Or il importe aujourd’hui de savoir que, à la lumière de recherches récentes [1] il semble à peu près certain que jamais les hébreux ne furent esclaves en Egypte et que tout ceci fut inventé pour des raisons politiques à l’époque du roi Josias, c’est-à-dire au 7e siècle av-JC.
Ces travaux marquent la fin de la période au cours de laquelle les archéologues organisaient leurs fouilles à partir de passages de l’Ecriture. Les nouveaux archéologues se contentèrent de creuser et de constater ce qu’ils trouvaient : rien, absolument rien qui corresponde aux contes et légendes de peuple de Dieu.
Peu importe l’historicité de l’Exode ou de la mort de Jésus finalement, la religion est là pour relier les hommes : les juifs autour de la libération de l’esclavage, les chrétiens autour de Jésus sauvant les hommes par sa résurrection.
« Les dix plaies, la traversée de la Mer rouge, le gîte et le couvert dans le désert, le don de la torah, chacune de ces faveurs divines aurait suffi, « dayenou », à assurer la vie des hébreux et à susciter leur reconnaissance » explique le rabbin Josy Eisenberg.
Dayenou, דיינו « Cela nous aurait suffi ». Tous les ans pour Pessah, le peuple élu chante sa reconnaissance envers l’Eternel pour tous ses bienfaits dont un seul pourtant aurait suffi.
Les nuées de sauterelles, de moustiques, de vermines et d’ulcères ? Cela nous aurait suffi. La mort donnée à tous les premiers-nés du pays sauf les nôtres ? Cela nous aurait suffi. L’engloutissement dans les eaux d’une armée entière ? Cela nous aurait suffi !
Tous les ans pour Pessah, les juifs remercient un Dieu vengeur et impitoyable qui, pour faire plaisir à sa tribu, a semé le malheur et l’épouvante sur un pays entier coupable de ne pas croire en lui.
Notes
[1] La Bible dévoilée, Les nouvelles révélations de l’archéologie , par Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, 2002.