Les salaires indécents des speakers et des potiches du « Grand Journal » de Canal +

Les salaires indécents des speakers et des potiches du « Grand Journal » de Canal +

« Même dans leur royaume d'aveugles le borgne ne peut pas devenir roi ! »

Suite à la venue du Nicolas Dupont-Aignan sur le plateau du « Grand Journal » ici, qui demandait à Apathie et à Denisot de donner le montant de leurs salaires, la Toile et les artciles s’enflamment.

Une émission qui d’ailleurs devrait être renommé le « Journal des Nuls pour Nuls » tellement son niveau est peu élevé. Heureusement pour eux que Yann Barthes sauve leur émission. Il est leur atout charme. Certes, même s’il est dans le politiquement correct en répétant comme un perroquet les média-mensonges indispensables à l’endoctrinement, principalement ceux concernant la politique internationale, sa chronique reste somme toute la seule sympa.

D‘ailleurs que sait un présentateur sur la factualité des dépêches qui tombent sur la Libye, la Syrie où sur d‘autres pays ? Rien. Strictement rien. Il répète ce qu’il doit dire et il condamne avec indignation au même titre que le feront l’homme invisible Bruno Donnet et tous les autres.

Bruno Donnet « la voix de son maître » qui lors de sa rétrospective de la semaine nous sort des affirmations ineptes à en tomber à la renverse, qui accuse systématiquement sans l’once d’une preuve, qui n’a de cesse d’être partial, d’être le porte-parole de l’idéologie sioniste et qui avec un humour involontaire s‘érige en parangon de la seule morale amorale juste.

Idem pour la potiche Florence Dauchez qui, à part un physique qui sert à retenir l’attention du public pour augmenter l‘audimat, nous déclame tous les soirs une liste d’infos de désinformation de la même trempe...avec le sourire pour le même prix. C’est pitoyable !

Sont-ils conscients qu’ils ne sont que des marionnettes ? Non. Le déni les aide à ne pas se voir et à refuser de n’être que des ilotes, donc sans aucune liberté d‘action et de penser. Ils préfèrent leur verni, même fissuré de partout, en se croyant être les stars de l'info et les péripatéticiens des temps modernes, ceux par qui le savoir sera transmis.  

Photo Google 

S'il est vrai que les reportages de Yann Barthes blessent l’ego de ses victimes, qu’ils sont souvent cocasses et irrespectueux, qu‘il sait mettre la caméra aux endroits interdits et peu glorieux pour la réputation et la crédibilité des politiques et de celles des stars, il n‘en reste pas moins vrai aussi que les personnalités les pires et les plus méprisables ne seront jamais sa cible ni celle de Canal et des autres chaînes d'ailleurs. Pire, elles seront souvent encensées. Allégeance oblige. C'est comme dans le Satanisme, tout est inversé.

Et le gendre idéal, qui se voudrait être impertinent et politiquement incorrect, n’est in fine qu’un autre instrument de propagande sous couverture du divertissement. Tout comme Stéphane Guillon qui se pense « un grand libre penseur » et qui s’imagine franchir les barrières du politiquement incorrect alors qu’il n’a jamais osé s’en approcher ni même pensé à les abattre.

 photo wikipédia 

Tout à l’heure un ami m’appelle, nous discutons suite à mon article, et il me dit :

- T’as vu le salaire de Massenet ?　

- Non, de combien est-il ?

- Elle gagne 25 000€ par mois ; me dit-il.

- Non ce n’est pas possible lui dis-je ! Mais où tu as vu ça ?

- Je l’ai entendu sur Europe 1.

C’est vrai je n’écoute jamais la radio. Donc je vérifie sur le Net et Ariane Massenet gagne effectivement au moins 25 000€ par mois pour faire potiche cinq minutes dans une émission, poser dix questions idiotes et se gaver de petits-fours et de champagne dans les soirées VIP.

Mais, sincèrement, qui ne s’est jamais pas posé cette question : Mais à quoi sert Ariane Massenet ? Et de systématiquement se répondre : à rien.

Depuis le début je me suis demandée si elle n’était pas la fille ou une parente d’un ponte du PAF ou du CAC40 pour avoir obtenu un job inutile, qui pourrait être considéré comme un emploi fictif ailleurs, et ainsi le conserver malgré son inintérêt. Mais non, il semble qu'elle ne soit que l'arrière-arrière-arrière-petite-nièce du compositeur Jules Massenet .

Je suis certaine, que pour ce même salaire, d’autres seront d’accord pour faire potiche avec en prime en étant dans le privé les mêmes vacances que les fonctionnaires du public. Oui ! Car au Grand Journal, lors des vacances scolaires, y’a plus personne. Ainsi à ces périodes nous avons des rediffusions d’anciennes et de récentes émissions car l‘équipe est en vacances ; et peu importe si vous êtes abonné. Mais de qui se moque-t-on ? 

http://www.profencampagne.com/article-jean-michel-aphatie-une-obsession-segolene-royal-47921351.html

Quand à Jean-Michel Aphatie, l'humoriste, il gagne ? Il gagne ? Il gagne 40 000 euros par mois. Et oui ! Le président de la République et les ministres peuvent donc aller se rhabiller et surtout les ouvriers et les salariés qui bossent depuis 40 ans pour arriver à gagner 1 800€ par mois pour entretenir femmes et enfants.        

Quand en plus nous pensons qu’ils se sont tous offusqués de l’augmentation du chef de l’Etat, ce n'est pas risible, c'est consternant.

Nous comprenons maintenant pourquoi Aphatie a refusé de donner le montant de son salaire à Nicolas Dupont-Aignan. Il avait honte de percevoir une telle somme pour réciter les messes écrites par d‘autres, analyser des sondages bidons, des sophismes et des média-mensonges et, surtout, de ne jamais aborder l'essentiel, voire de le nier.

Si l'humoriste Aphatie est hilarant en posant avec ce slogan, lui qui ne sait que détourner les vrais débats, qui ignore le fond des sujets, qui répète des média-mensonges et qui méprise donc le public, ceux qui osent avoir un libre arbitre et ceux qui sont très très au-delà de sa petite pensée restreinte, est-il conscient de son ridicule et de sa fatuité ? Et Denisot, le pape de Canal, avec son trône sans manettes est-il conscient lui aussi de haut niveau de ridicule de son émission ?

Mais tout ce microcosme, très petitement parigo, veut pourtant être considéré, écouté et respecté  tels des doctes. 

Tout travail mérite salaire, c’est vrai, mais pour si peu de labeur, d’objectivité et de partialité, et pour seulement promouvoir le despotisme intellectuel, de tels salaires restent décadents et totalement indécents.

Ces histrions à force de monopoliser tous les espaces sont pourtant parvenus à s’ériger en dieux du stade médiatique aux yeux d‘un certain public crédule. Cela doit cesser.