Croire ou ne pas croire résulte du même principe de réflexion qui rejette la réflexion. Cette manière d’être conduit à l’illusion que tout ce qui est dit ou écrit est soit obligatoirement vrai ou faux, sans aucune remise en question ni discussion possible.
Un dualisme archaïque qui n'ouvre aucunement sur une réflexion relativiste pourtant fondamentale. Ce manichéisme offre aux dictateurs de la pensée unique le terreau fertile de leur propagande mensongère qui, ainsi, ne sera jamais remise en question. Un sentiment qui permet également à l’athée, nihiliste, d'ironiser sur la foi aveugle du croyant ou du béni-oui-oui et vice et versa. Mais les deux sont totalement identiques dans le sens où aucun d'eux ne se pose de questions et se refuse à le faire ; la réflexion est évacuée et le débat est clos. L’un et l’autre sont sourds et aveugles et souhaitent le rester.
Et si la voie du milieu, qui devrait pourtant s‘appliquer partout et à tous, si chère à Bouddha, était la solution et que les uns et les autres n'avaient ni totalement raison ni totalement tort mais que la vérité se trouvait ailleurs, là où ils se refusent d'aller ? Sans parler de concevoir ou d’éprouver l’Impermanence ou la Vacuité, d’autres voies de réflexion sont quand même possibles.
Sur le sujet concernant cette soi-disant fin du Monde nous trouvons également les croyants et les non-croyants ; les deux ont donc la même démarche et la même[...]